Les Cerises en Belgique

Jeux d'eau à Vegas

Brazil

A peine rentrés de notre marathon français, on se remet dans les bagages pour un périple au Brésil... Deux semaines au soleil, sans enfant, sans boulot, en amoureux (pour notre anniv de mariage, 3 ans déja!)! Nous partons vendredi 5 (bon anniv Mathilde) et rentrons le 21, juste à temps pour accueillir maman et OGU (only geniune uncle pour les initiés) une semaine à Québec. Promis, on mettra des photos en ligne. La video sur les baleines a un problème, vous l'aurez constaté, on va tâcher de faire mieux. A bientôt pour la suite de nos aventures en Amérique du Sud!

merci!

Merci de ces quelques jours en France, une fois n'est pas coutume voilà une note spéciale dédicace : les Potin pour leur super accueil, on croise les doigts pour la maison, et bravo à Audrey pour dimanche (la route est longue!) et merci à Polo pour mon nouveau surnom (Ananas), merci aux Marrache pour ce bon diner, à Mimi et Benj pour ce super mariage (canon de tous vous voir là-bas!), à mes parents et mes beaux-parents de m'avoir gâtée pour mon anniv et de garder notre Polo, à Laure d'avoir attendu SOS médecins 7h, à Nico et Barbie d'avoir tenu ma chambre propre (et à Nico d'avoir fait mon lit), à Mika et Laca pour ce bon diner et surtout les courgettes (merci Laca pour la pensée à mon maillot de bain de samedi prochain), Popote pour ce super resto, bref j'arrête là ca devient lourd. On était super contents de voir tout ce petit monde, même si on en a raté d'autres, la prochaine fois (plus dur pour ceux qui migrent à Hong-Kong) en juillet 2008!

On vous embrasse bien fort

Les cerises seules sans enfant

baleines en live

Baleines en vue !

Le week end dernier, nous avons fêté mon anniversaire à Tadoussac, la patrie des baleines…

Tadoussac se situe au confluant de la rivière Saguenay et du Saint Laurent. Le Saint Laurent est tellement large à cet endroit, que l’on distingue à peine la rive opposée (la rive sud). La rivière Saguenayest en fait un fjord (= rivière qui a rempli une ancienne vallée glacière), pour vous donner une idée elle est profonde de 260 mètres, est aussi sujette aux marées, et l’eau y est salée en profondeur. Les baleines reviennent chaque année à cet endroit précis car il est riche en krill (petits crustacés) et en plancton. Seuls les bélugas y demeurent à l’année longue.On a fait une balade en bateau de 3 heures avec Paul. Nous avons vu des animaux différents : de phoques gris, aussi banaux que des éléphants au Kenya (enfants gâtés, va!), des belugas, et des rorquals. Bien, vous en rêviez, je l’ai fait, voici un cours sur les cétacés… la baleine est un mammifère marin, qui a donc des poumons, et qui allaite ses petits. Enfin petits, c’est un bien petit mot… la baleine, qui est le plus grand animal de la planète, a différentes espèces. Les baleines à dents : cachalot, orque et beluga (baleine blanche) et baleines à fanons (sorte de grosse passoire qui remplace les dents) : rorquals (baleines bleues et rorquals communs), baleine à bosse et baleine grise. Bref, il y en a autant de sorte que le Pape peut en bénir, vous l’aurez compris. Toujours est-il que nous avons vu un sacré paquet de petits rorquals (petits petits, quand même 8 mètres!), tous roses sur le ventre car ils se gavent de krill.

Le week end a été génial, riche en rebondissements (pour les anecdotes croustillantes, laisser nous le temps de les digérer avant de les raconter sur le blog…) avec Paul, mais finalement génial. J’ai eu droit au plus grand fou rire de toute ma vie … ah, je le sais vous avez l’eau à la bouche, et bien patience… la suite au prochain numéro!

On vous embrasse

 

Un peu de géographie!

Je m’aperçois que l’on vous parle sans cesse du Québec mais que finalement avant de venir ici, je n’y connaissais rien! Donc pour ceux qui sont aussi incultes que moi, voilà qq infos sur la Belle Province… Le Québec est d’une superficie trois fois supérieure à la France (pour une population d’à peine 7 millions d’habitants), le Québécois se cherche comme une aiguille dans une botte de foin dès que l’on quitte les rives du Saint-Laurent. Capitale politique = Québec, capitale économique = Montréal, avec 2 M d’habitants, très au sud du Québec. La ville de Québec est à 250 kms de Montréal au Nord, toujours sur le Saint Laurent. Le week end dernier, nous sommes allés en Gaspésie, (voir sur la carte), à Sainte Anne des Monts qui se trouve à 6h de route de Québec, pour vous donner une idée des distances… et là-bas, l’hiver, on compte 8 à 10 mètres de neige ! Toute l’année, l’on roule à 30 km/h la nuit pour avoir le temps de freiner lorsque l’on croise un orignal (élan d’Amérique du Nord, mesurant en moyenne 2,50 au garrot pour 900 kilos…), et les motards arrêtent de rouler à la tombée du jour. Nous pensions, en bons touristes, que les panneaux n’étaient que pour le folklore, mais il y a des accidents toutes les semaines et de nombreux morts. Le fleuve Saint Laurent, à partir de Québec, est un fleuve salé, qui connait des marées. 100 kms au nord de Québec, on ne voit plus la rive opposée… et le homard y coute moins cher que la viande ! Il n’y a pas de route pour aller au nord du Québec, l’avion est indispensable. Notre weekend en Gaspésie nous a fait découvrir les images d’épinal du Canada : immenses forêts boréales, des grands lacs, personne à des dizaines voire des centaines de kms… là-bas, les panneaux de signalisation indiquent que vous ne trouvez pas d’essence avant 150 kms…

Bref, c’est un pays merveilleux. Guillaume et moi nous faisons souvent la réflexion qu'’ici le ciel parait plus grand, mais pour le vérifier venez voir vous-même…

Récit d'un québécois en québécois

J’étais en route pour aller chez le dépanneur acheter des bleuets en canne pour l’souper. J’me gelais la bizoune à m’la fendre, il était tombé de la crisse de neige haut de 25 pouces. Le crisse de char démarrait pas à cause du gel, y voulait pu partir à cause du frette. Résultat, j’ai du marcher jusqu’à la tabagie, vu qu’le dépanneur était barré. Pu de bleuets, tabarnak de calice ! Pi ma calisse de blonde y est pas allée c’te s’maine, vu qu’elle passe son temps avec sa gagne de copines. J’me demande encore comment chu tombé en amour pour c’te blonde, c’est vrai qu’c’était une belle truite. Quand j’l’ai cruisée, c’te popaye, c’t’était ben l’fun. Astheure, c’est plate, pi c’est dispendieux une pitoune. J’aurais dû m’prendre une brosse plutôt que d’la cruiser. J’aurais eu l’mal de bloc, mais elle m’aurait pas niaisé, avec toutes les menteries qu’elle raconte. Elle est tannante ! Bref, j’arrive à la tabagie, il m’offre des bleuets frais, y m’chargeait trois pièces, dis. J’aurais du magasiner avant l’souper à l’épicerie. Bienvenue, qui me dit. Crisse de calice de tabarnak !J’va me taper une broue, ça sera plus le fun que d’rentrer en faisant du pouce par ce frette. Bonjour !