Tout est question de perspective.
Certes, la semaine dernière j'ai commencé de bosser et mon petit Charles est tombé malade d'une gastro mon premier jour de boulot, ou son premier jour d'abandon, ça dépend comment on regarde le truc. Forcément. Pour me punir de l'abandonner, ou pour me montrer qu'il avait besoin de sa môman, ça dépend encore comment on regarde le truc.
C'est pareil pour tout, ça dépend comment on regarde le truc.
Je me demande comment je dois considérer le fait que dimanche midi, soit 4 heures après mon départ de la maison pour ma folle semaine au Texas, les deux grands sont à leur tout tombés malades de ladite gastro, et n'ont pas pu aller à l'école depuis... soit trois jours à la maison.
On pourrait dire que j'ai mauvaise conscience d'abandonner mes 3 enfants malades à mon mari chéri. On pourrait, certes. On pourrait aussi dire que c'est un crash test de paternité pour faire légèrement pencher la balance de son coté pendant qq jours. On pourrait. Ou on pourrait aussi dire que j'ai grave du bol de ne pas être là pour éponger les vomis et autres réjouissances. On pourrait. On n'oserait pas, mais on pourrait (le penser?).
Question de perspective, quoi. Je me demande quelle perspective concernant l'enchainement des ces évènements ont mon lapin héroique, et Charlotte, ma gentille belle-mère venue à la rescousse cette semaine. Enfin, je crois que j'ai une petite idée...
Je vous laisse, je vais m'acheter un gilet pare-balles pour mon retour à Bruxelles.
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